Les ministres africains de la santé, réunis à Lomé, la capitale du Togo, dans le cadre de la 72e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, ont adopté, mardi, la stratégie régionale baptisée PEN-PLUS, pour la lutte contre les maladies non transmissibles graves dans les centres de référence de premier niveau.
L’OMS-Afrique explique, dans un communiqué publié sur son site, que ladite stratégie soutient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence de premier niveau à dépister et à prendre en charge rapidement les maladies non transmissibles graves, ce qui permettra de réduire le nombre de décès.
«L’Afrique porte un fardeau de plus en plus pesant, avec notamment des maladies chroniques dont les formes graves provoquent des pertes en vies humaines », déplore la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, citée dans le communiqué, estimant que «ces vies précieuses pourraient être sauvées grâce à des diagnostics et à des soins précoces».
Elle a souligné que la stratégie PEN-PLUS «est essentielle pour mettre des soins efficaces à la portée des patients. Elle constitue aussi une étape majeure dans l’amélioration de la santé et du bien-être de millions de personnes dans la Région».
L’organe onusien dédié à la santé en Afrique considère les maladies non transmissibles graves comme des affections chroniques qui, en l’absence de diagnostic rapide et de traitement, entraînent une hausse des taux de handicap et de décès chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes.
Sur le continent africain, ce sont la drépanocytose, le diabète de type 1 et le diabète de type 2 insulinodépendant, les rhumatismes cardiaques, la cardiomyopathie, ou encore l’hypertension sévère qui seraient les plus répandues.