La capitale du Gabon, Libreville accueille ce lundi 29 août jusqu’à jeudi 1er septembre, la Semaine africaine du climat organisée en partenariat avec l’ONU Climat.
Cette manifestation est organisée également en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), le Groupe de la Banque Mondiale (GBM), l’Union Africaine (UA), la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA).
La rencontre de quatre jours verra la participation en présentiel ou à distance, d’environ 1.000 personnalités, dont des représentants de gouvernements et de la société civile, des dirigeants du secteur privé, ainsi que délégués des organisations de développement s’activant dans le domaine de l’environnement et du climat.
Les débats porteront sur les actions ou solutions à entreprendre dans le cadre du défi climatique en Afrique, continent sérieusement confronté, à différents degrés selon des pays, aux conséquences du changement climatique (hausse des températures, fortes pluies et inondations, sècheresse…) alors qu’il est faible pollueur.
Il s’agira aussi d’échanger sur la mise en œuvre des décisions prises lors de la 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat (COP 26) tenue en novembre 2021.
La semaine africaine de Libreville est la troisième de la série des Semaines régionales sur le climat 2022 (ACW 2022). Elle vient en prélude à la COP 27 qui aura lieu à Charm el-Cheikh, en Egypte en novembre prochain.
Selon le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, le choix du Gabon pour abriter ce grand rendez-vous sur le climat traduit «la reconnaissance du rôle décisif joué par notre pays dans la lutte contre les dérèglements climatiques», d’autant plus, que le Gabon est situé en plein cœur de la forêt tropicale d’Afrique centrale, appelée «le deuxième poumon de la terre», après l’Amazonie.