L’armée nigériane a mené dimanche plusieurs frappes aériennes conjointement à une opération terrestre, contre des positions du groupe islamiste Boko Haram aux abords de la ville de Bauchi, au nord-est du Nigeria.
L’opération se poursuit, mais les terroristes ont subit des pertes importantes et ils sont en déroute, précise une source militaire et des habitants de la région.
Les islamistes sont arrivés dimanche matin à Dungulbe, à bord de 20 véhicules qui transportaient des armes lourdes. Ils ont dressé sur les lieux un camp pour se préparer à envahir la ville de Bauchi, selon Mudassir Hambali, un habitant du village qui a pris la fuite avant les raids aériens.
« J’ai vu deux avions militaires lancer des bombes et il y a eu des explosions énormes, qui ont terrifié les habitants du village, ce qui nous a obligé à partir pour la ville » de Bauchi, raconte Anas Uballe, un autre habitant du village d’Inkil, situé à deux km de Dungulbe.
Sur le terrain, des soldats ont engagé des combats armés contre les combattants de Boko Haram qui se trouvaient dans le village de Dungulbe, non loin de Bauchi. Deux avions de chasse pilonnaient les positions ennemies pendant la poursuite les combats au sol, a déclaré une source militaire de la ville sous couvert d’anonymat.
Aucun bilan n’a été révélé par les autorités du pays à la suite de ces deux offensives aérienne et terrestre contre les positions de Boko Haram.
Les Djihadistes de Boko Haram ont tenté de profiter des élections présidentielles en cours dans le pays pour s’emparer de plusieurs localités au nord du Nigeria, mais c’était sans compter avec la vigilance de l’armée nigériane.