Les autorités mettent à la disposition de la filière horticole un fonds renouvelable d’une valeur de 30 millions de dollars.
Ce soutien financier sera alimenté par l’enveloppe de 961 millions de dollars reçue du Fonds monétaire international (FMI) au titre des droits de tirage spéciaux (DTS) accordés par l’institution financière à ses membres.
Cela permettra, indique Mthuli Mcube, ministre des Finances, «aux acteurs de la chaîne de valeur horticole de bénéficier de prêts bancaires pour booster non seulement la production des fruits, des légumes et des fleurs coupées, mais aussi renforcer d’autres opérations à plus grande valeur ajoutée comme la transformation et le conditionnement».
D’autre part, le gouvernement compte jouer sa partition dans le plan national de relance et de croissance de l’horticulture. Lequel projet vise à porter «les recettes d’exportation de la filière à 300 millions de dollars à l’horizon 2030 contre 65 millions de dollars l’année dernière».
Cette aide s’inscrit dans la politique insufflée par les autorités depuis quelques temps. Elle vise à booster la filière et à en faire un pilier important dans le secteur agricole comme le tabac. Au Zimbabwe, l’horticulture génère des emplois à plus de 18.000 personnes.