Les autorités donnent leur accord à un nouveau budget de 713,1 millions de dollars pour la reprise du chantier de l’autoroute devant relier Juba, la capitale, à Bahr el-Ghazal.
Le projet porte sur la construction d’une route de 392 km. Elle a démarré en octobre 2019 mais est restée «à l’arrêt après quelques mois d’exécution pour insuffisance de fonds et défaut de dédommagement des populations environnantes impactées».
La construction de cette autoroute devrait permettre l’accessibilité de la région du nord-ouest à fort potentiel pétrolier et agricole. L’infrastructure vise également à résorber les problèmes sécuritaires du pays et l’immigration clandestine vers l’Europe, ceci grâce au développement d’activités génératrices de revenus.
En mai dernier, il a été inauguré le Freedom Bridge dans la capitale, Juba. Ce qui fait le deuxième pont grâce auquel la traversée du Nil dans tout le pays est désormais possible. Le premier pont date de 1974 mais était souvent en réparation, forçant les conducteurs à patienter des heures pour passer d’une rive à l’autre.
Freedom Bridge a été financé par le Gouvernement japonais. D’une bagatelle de 120 millions de dollars, il a été officiellement mis en service par le président Salva Kiir et son gouvernement, en présence d’un invité spécial, Raila Odinga, candidat à l’élection présidentielle au Kenya voisin, qui est aussi en charge des infrastructures pour l’Union africaine.