Les travaux du dialogue national inclusif au Tchad vont excéder la date de clôture fixée au 20 septembre 2022, a fait savoir mardi son présidium, en anticipant une prorogation d’au moins 10 jours.
«Compte tenu du nombre de thématiques et des débats en plénière qui peuvent aller au-delà des prévisions, on ne peut pas tenir la date du 20 septembre 2022», a expliqué hier le porte-parole du Présidium, Limane Mahamat.
Démarré le 20 août dernier, ce dialogue tant attendu à pris du retard pour entrer dans le vif du sujet, à cause, notamment, du manque de consensus entre les participants sur les sujets à débattre et la composition du présidium qui va diriger les travaux.
Mardi, Limane Mahamat a indiqué que le présidium est finalement parvenu à «dérouler un agenda avec les différentes étapes en tenant compte des suggestions de la salle, ce qui nous donne, à titre indicatif, une clôture (du dialogue, ndlr) à la date du 30 septembre 2022».
La grande majorité de l’opposition politique tchadienne a boycotté ce dialogue national. Plusieurs organisations de la société civile et d’ordres professionnels qui étaient de la partie dès l’ouverture des travaux, se sont aussi retirées. Tous dénoncent le caractère «non-inclusif» de ces pourparlers et le manque de bonne foi des autorités en charge de la Transition.