Ce jeudi 15 septembre 2022, a démarré la 18ème session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement à Dakar, la capitale sénégalaise.
La rencontre vise à évaluer les défis écologiques en Afrique et préparer la COP27 qui se tient en Egypte en novembre prochain.
Pour John Kerry, le représentant climat des Etats-Unis, présent à la 18ème session, «les pays africains ne produisent que très peu de gaz à effet de serre, mais ils paient très cher les impacts de la crise climatique». «20 pays représentent 80% des émissions. Et 48 pays d’Afrique subsaharienne représentent 0,55% de ces émissions», a-t-il rappelé. Le représentant américain n’a pas oublié de souligner que «les pays développés doivent faire plus».
L’ancien candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis en 2004 a aussi rappelé qu’en 2021 son pays a «accordé 8,2 milliards de dollars à l’Afrique pour l’aide humanitaire et la lutte contre les effets du changement climatique ». « Nous avons besoin de vous autour de la table», a souhaité John Kerry.
A Dakar, les représentants des PMA (Pays les moins avancés) ont plaidé pour «la mise en place d’un fonds pour prendre en charge les pertes et dommages, que l’indemnisation des dégâts causés par le réchauffement climatique dans les pays pauvres soient une priorité de l’agenda de la prochaine COP».
«Ceux qui ont pollué plus doivent mettre la main à la poche. Ce n’est pas de l’aide au développement», a déclaré Abdou Karim Sall, le ministre sénégalais de l’Environnement. «À la prochaine COP, nous espérons que justice sera rendue à l’Afrique», a-t-il souhaité.