L’Union des forces de la résistance (UFR), l’un des trois principaux mouvements rebelles armés du Tchad, va rejoindre la table du dialogue national, après la libération et le retour au pays de son leader et cofondateur, Tom Erdimi.
Agé de 67 ans, Tom Erdimi croupissait en prison en Egypte depuis deux ans déjà, et son mouvement armé avait toujours accusé le gouvernement tchadien d’être de connivence avec les Egyptiens sur ce coup et avait conditionné sa participation au dialogue de réconciliation nationale à la libération de Tom Erdimi. C’est désormais chose faite.
Erdimi est rentré à Ndjamena le 16 septembre dernier, et a remercié «les Tchadiens (…) qui se sont mobilisés pour faciliter (sa) libération, en particulier son frère qui dirige actuellement l’UFR et le président du Conseil militaire de transition», le général Mahamat Idriss Deby Itno.
Le dialogue de réconciliation nationale entamé le 20 août dernier au Tchad peine à rassembler tous les Tchadiens comme promis par la junte militaire qui s’est auto-adjugé le pouvoir après le décès du président Idriss Deby Itno. Une partie de l’opposition ainsi que des groupes armés ont boycotté ou se sont retirés du dialogue national, déplorant son caractère non inclusif.