La vente de produits textiles sur le marché international sur la période 2022-2023 pourrait rapporter cette année, à l’Ethiopie une recette de 250 millions de dollars.
Selon Melaku Lebel, la somme attendue «serait en nette hausse par rapport à l’enveloppe de 181,4 millions de dollars générée au cours de la même période un an plus tôt». Le montant escompté représente en outre plus de 45 % du montant anticipé pour les exportations de l’industrie manufacturière durant ladite année fiscale conformément aux objectifs poursuivis par le Gouvernement qui ambitionne d’accroître la production locale et de positionner le pays comme un acteur majeur du secteur textile dans le continent africain.
Pour ce faire, les autorités éthiopiennes ont dû investir durant la dernière décennie pour mettre en place des parcs industriels «prêts à l’emploi» dans différentes régions où les entreprises bénéficient d’une électricité abondante et au coût abordable, d’une main-d’œuvre peu qualifiée à moindre coût ainsi que des avantages fiscaux.
Cette politique a pour conséquences, l’intérêt des opérateurs économiques indiens, chinois, américains pour le textile éthiopien. La Chine, à elle seule, compte 30 entreprises dans le textile éthiopien et est le premier contributeur aux investissements dans le secteur comptant pour 45% des montants enregistrés sur les 7 premiers mois de 2022, selon les données du gouvernement d’Addis-Abeba.