La milice islamiste somalienne les Shebabs a perpétré une nouvelle attaque terrorise meurtrière à l’Est du Kenya.
L’attaque perpétrée jeudi par un commando des Shebabs contre l’université kényane de Garissa, une localité située à 150 km de la frontière somalienne à l’Est du Kenya, a fait au moins 70 morts et 79 blessés surtout parmi les étudiants. Quatre membres du commando somalien, ont été tués dans l’échange de coups de feu avec les forces de l’ordre, a annoncé le ministre kényan de l’Intérieur, Joseph Nkaissery.
« Nous avons perdu beaucoup de vies, leur nombre n’est pas totalement confirmé mais c’est autour de 70 étudiants », a déclaré Joseph Nkaissery, ajoutant que 500 étudiants avaient été secourus et que neuf personnes parmi les blessés sont dans un état critique.
Le ministre n’a pas précisé si les 500 étudiants figuraient parmi les personnes que le commando affirmait retenir en otages, ou s’il s’agissait d’étudiants cachés durant l’attaque. Il a ajouté qu’une vaste opération de nettoyage était menée par les forces de sécurité dans les alentours du campus. Les forces d’intervention n’excluent pas l’éventualité d’une nouvelle attaque par les assaillants qui seraient restés cloitrés dans l’Université où ils retiennent en otages, un nombre indéterminé d’étudiants, dont une cinquante ont été libérés, selon la Croix-Rouge.
Le ministre n’a pas non plus donné de détails sur le nombre des assaillants qui ont pris d’assaut le campus de l’université jeudi matin vers 5h30, alors que les étudiants étaient en plein sommeil.
Les assaillants ont commencé par liquider les deux vigiles qui surveillaient l’entrée principale du campus, avant d’ouvrir à volonté, le feu dans divers endroits du campus et de la résidence universitaire, constitués d’une vingtaine de bâtiments et situés à environ un kilomètre du centre-ville de Garissa.
C’est une grande tragédie que connait le Kenya qui a été déjà la cible de nombreuses attaques terroristes menées par les Shebabs en guise de représailles contre le soutien qu’apportent les autorités de Nairobi au gouvernement somalien.