Le ministère tunisien de l’Intérieur a annoncé avoir procédé jeudi soir, à plusieurs autres arrestations de terroristes liés à l’attaque du musée Bardo ayant fait à la mi-mars, 23 morts notamment parmi les touristes étrangers.
A la date d’aujourd’hui, 46 suspects ont été appréhendés par les services sécuritaires tunisiens dans le cadre de cette affaire.
Dans un communiqué, le ministère précise que les forces de l’ordre tunisiennes ont réussi à démanteler deux cellules terroristes sévissant sur le territoire national. La majorité des membres composant ces groupes terroristes, précise la même source, sont en lien directe avec l’attaque du musée Bardo.
Les présumés terroristes sont accusé pour leur soutien logistique, le transport des armes ayant servi durant l’attaque, et à l’aide fourni aux assaillants directement impliqués dans l’attentat.
La nouvelle vague d’arrestations intervient quelques jours seulement après une première arretstaion de 23 suspects, dont une femme.
Le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsali avait d’ailleurs annoncé la semaine passée que ces éléments djihadistes étaient divisés en plusieurs groupes chargés de superviser, de planifier, d’assister à la logistique et d’exécuter l’attaque.
Depuis l’attentat du 18 mars dernier, les autorités tunisiennes, qui sont en état d’alerte maximale, approfondissent leur enquête pour démanteler et neutraliser de nouvelles cellules terroristes qui s’activent sur le territoire national.
Les forces de l’ordre s’attachent également à traquer les différents éléments ayant eu de près ou de loin, des liens avec les groupes djihadistes.
Malgré toute ces mesures anti-terroristes, les observateurs estiment que le nombre d’activistes terroristes en Tunise va continuer à progresser durant les mois à venir, en raison des frontières poreuses qui séparent la Tunisie de la Libye, où les ces groupes sont plus présent et où les armes de guerre circulent librement depuis la chute du régime du défunt conlonel Kadhafi. Les combattants djihadistes suivent notamment des formations poussées aux combats dans les nouveaux camps d’entrainement de l’Etat Islamique érigés à travers le vaste territoire du voisin libyen.