Le gouvernement burkinabè s’est félicité, dimanche 25 septembre, de l’engagement pris par le secrétaire générale de l’ONU, Antonio Guterres, d’accompagner les autorités de Ouagadougou pour permettre au Burkina de faire face à la situation transitoire qu’il traverse actuellement, dans les domaines sécuritaire, humanitaire, voire alimentaire.
Guterres a fait cette promesse lors d’une audience accordée au président de Transition du Burkina, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, au siège des Nations unies, en marge de la 77e Assemblée générale de l’ONU. L’entretien entre les deux hommes a porté sur les questions sécuritaire et humanitaire au Faso et dans le Sahel.
«Il s’est agi de faire le point à mi-parcours de la Transition, présenter les actions prioritaires du moment et aussi solliciter l’accompagnement des Nations unies», a indiqué la ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Olivia Rouamba, dans un communiqué publié par la Direction de la Communication de la Présidence du Faso.
Toujours d’après ses propos, «le Burkina Faso salue l’acceptation des priorités de la Transition par le Secrétaire général des Nations unies et aussi l’engagement pris d’accompagner les autorités burkinabè afin que, sur les plans sécuritaire, humanitaire et même alimentaire, nous puissions faire face à cette situation».
La ministre a précisé, par ailleurs, que le Secrétaire général des Nations unies a déjà enclenché le processus afin que le Burkina puisse bénéficier, de façon fondamentale, du soutien des Nations unies.