L’organisation pour l’hydrogène vert (GH2) tient, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), en présentiel et en visioconférence, le Forum africain sur l’hydrogène vert, les 26 et 27 septembre à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Cette rencontre «va se pencher sur la place de l’hydrogène vert dans le processus de décarbonisation de l’Afrique, son potentiel commercial, les possibilités d’exportation, ainsi que sur les politiques et les technologies nécessaires à la réussite de son déploiement sur le continent», explique un communiqué de la BAD.
Des hauts fonctionnaires des pays membres de l’Alliance verte pour l’hydrogène en Afrique (Afrique du Sud, Egypte, Kenya, Maroc, Mauritanie, Namibie), ainsi que des technocrates d’autres pays sélectionnés qui supervisent le développement de l’hydrogène vert, devraient prendre part à cet évènement, sans compter des entreprises privées extérieures au continent et déjà actives dans divers domaines de la chaîne de valeur de l’hydrogène.
Le communiqué souligne que les discussions vont porter également sur les objectifs en matière d’hydrogène vert, des pays membres de l’Alliance pour l’hydrogène vert en Afrique avant la Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP 27).
L’Alliance africaine pour l’hydrogène vert a été lancée en mai dernier par ces six pays africains. Elle veut militer pour l’accès à des sources d’énergie non-polluantes et abordables, la diminution de la dépendance aux combustibles fossiles, ainsi que l’accélération vers l’utilisation des nouvelles technologies énergétiques.
L’Alliance ambition ne de faire de l’Afrique un leader dans le développement de l’hydrogène vert, aussi bien pour répondre à la demande massive d’énergie dans le continent que pour son exportation.