L’Organisation Inter Africaine du Café (OIAC) a lancé mardi, dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, les festivités de la deuxième édition de la Journée Internationale du Café, organisée sous le slogan : «Boire le Café Africain Construit l’Afrique».
Jean-Louis Ekra, membre du Conseil d’Administration du Groupe britannique Globeleq, mentor de l’Organisation Inter Africaine du Café (OIAC), a expliqué que la production du café est essentielle dans la stratégie globale de transformation de nos pays en Afrique Sub-saharienne. Etant entendu que 60% des populations des pays producteurs de café proviennent des zones où le café est cultivé.
Selon lui, l’Afrique exporte environ 12 millions de sacs de café vert, c’est-à-dire les 2/3 de sa production et importe l’équivalent de 6 millions de sacs en produits finis (cafés torréfiés et solubles ou instantanés), c’est-à-dire 1/3 de sa production pour sa consommation.
Au nombre des solutions et actions à entreprendre pour ajouter de la valeur au café et améliorer les niveaux de transformation et de consommation intérieures dans les pays producteurs Africains, l’OIAC a élaboré une nouvelle stratégie dénommée DACBA/BOCA (Drink Africa Coffee Build Africa) qui consiste principalement à organiser des campagnes de dégustation du café local dans les Universités et Grandes écoles, les Districts, les Régions et les Mairies.
L’OIAC, créée le 7 décembre 1960 à Antananarivo, à Madagascar, a pour mission d’étudier et de relever l’ensemble des défis du café africain, notamment sa production, son conditionnement, sa transformation, sa commercialisation et sa consommation, de façon à assurer une harmonie souhaitable entre le rythme d’écoulement de la production et le niveau optimum des prix de vente, en vue d’ajouter de la valeur à toute la chaîne de valeur du café africain.