Les autorités ivoiriennes ont annoncé mercredi 28 septembre, à l’issue d’un Conseil des ministres, l’ouverture du capital de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (BICICI) à des entreprises publiques nationales regroupées dans un consortium.
«Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de la prise de participation financière du consortium composé de la Banque Nationale d’Investissement (BNI), de la Caisse des Dépôts et Consignations de Côte d’Ivoire (CDC-CI), de l’Institution de prévoyance Sociale-Caisse Générale de Retraite des Agents de l’Etat (IPS-CGRAE) et de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) au capital social de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de la Côte d’Ivoire (BICICI)», indique dans un communiqué le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Porte-parole du Gouvernement, Amadou Coulibaly.
Il est précisé dans ce communiqué que «cette opération s’effectuera par voie d’acquisition d’un nombre maximum de 11,25 millions d’actions de la BICICI, représentant environ 67,49% du capital social de la banque, pour un coût global de 80 milliards de francs CFA, soit un prix de base d’environ 7.110 francs CFA par action.
Pour le gouvernement, cette prise de participation vise non seulement à maintenir la BICICI au service du développement économique du pays, mais également à accroître les capacités financières des membres du consortium, afin de leur permettre d’accompagner au mieux le développement et la croissance des acteurs économiques opérant tant sur le plan local qu’international.
La BICICI est une filiale locale de BNP Paribas. La prise de la majorité de son capital par des entreprises publiques est un moyen pour l’Etat ivoirien de contrôler cet établissement bancaire qui a réalisé un résultat net de 9,603 milliards de FCFA en 2021 contre 4,672 milliards de FCFA en 2020, soit une hausse de 106%.