Les services de la douane et de la police des frontières à l’aéroport algérien de Constantine, ont saisi un lot 1.000 téléphones portables non déclaré dans les bagages d’éléments du front Polisario qui auraient bénéficié de la protection et de la complicité de hauts gradés de l’armée algérienne pour le transport de leur marchandise.
Pour preuves, les contrebandiers sahraouis proches de la direction du Polisario, voyageaient à bord d’un avion militaire algérien assurant la liaison entres les villes de Tindouf et de Constantine.
Les enquêteurs algériens cherchent à présent à décortiquer les ramifications de cette affaire et de connaitre l’origine des Smartphones saisis et la provenance de l’argent qui a servi à les acheter ainsi que les militaires ayant facilité le le voyage des éléments du Polisario avec leur marchandise de contrebande, à bord d’un avion de l’armée algérienne.
Pour rappel, le 27 septembre dernier, des policiers et douaniers de l’aéroport de Constantine ont mis la main sur cet important lot de Smartphones dissimulés dans les bagages de plusieurs «Sahraouis» membres du front Polisario et qui s’apprêtaient à les revendre au marché parallèle.
Selon des sources fiables, cette transaction n’aurait pas pu se faire sans la complicité de plusieurs hauts gradés de l’armée nationale algérienne supposés assurer une couverture à ce réseau de contrebande établi dans les camps de Tindouf au sud-ouest algérien.
Peu après l’éclatement de ce scandale, ajoutent les mêmes sources, une enquête interne a été diligentée au sein de la 5ème région militaire et plusieurs officiers militaires ont été d’ores et déjà suspendus alors que d’autres font l’objet d’une enquête approfondie.
Les officiers mis en cause sont soupçonnés d’avoir facilité l’accès des contrebandiers sahraouis à un avion militaire, afin de leur faciliter le transport des Smartphones et d’autres produits non déclarés destinés au trafic de contrebande.
Dans une tentative d’étouffer ce scandale, le ministère algérien de la Défense Nationale aurait donné de fermes instructions à l’inspection régionale militaire de mener son enquête dans l’indiscrétion absolue afin d’empêcher la fuite de toute information susceptible de salir la réputation de l’institution militaire algérienne qui compte déjà à son actif, de nombreux scandales de corruption et de détournements des aides humanitaires internationales destinés aux populations démunies des camps de Tindouf.