La Chambre de première instance III de la Cour pénale internationale (CPI) a mis fin, vendredi 14 octobre, à ses procédures judiciaires à l’encontre de l’ancien avocat kenyan, Paul Gicheru, suite à la confirmation de son décès, annonce la Cour dans un communiqué, précisant que, selon son cadre juridique, la compétence de la Cour ne peut être exercée concernant une personne décédée.
Paul Gicheru était poursuivi pour des atteintes à l’administration de la justice consistant en la subornation de témoins en lien avec les affaires relatives à la situation au Kenya.
Son procès s’était ouvert le 15 février dernier à La Haye. L’accusé avait réfuté toutes les accusations à son encontre et plaidé non coupable.
Paul Gicheru, âgé d’une cinquantaine d’années, avait bénéficié d’une remise en liberté «avec des conditions spécifiques restrictives de liberté depuis le 1er février 2021», avant d’être retrouvé mort à son domicile à Nairobi le 26 septembre. La police avait ouvert une enquête pour déterminer les causes de sa mort soudaine.
La semaine passée, l’avocat de la famille, John Khaminwa a écarté l’hypothèse d’un empoisonnement. Il a déclaré à Radio France Internationale (RFI) que, «d’après le rapport des pathologistes, Paul Gicheru semble être décédé d’une crise cardiaque».