L’Union africaine (UA) vole de nouveau au secours du l’Etat du Zimbabwe qui non seulement est toujours handicapé par les sanctions internationales, et son économie peine à se redresser.
«La Commission de l’UA demeure extrêmement préoccupée par l’impact négatif des sanctions unilatérales sur le développement socioéconomique du Zimbabwe et les actuelles crises alimentaire et énergétique mondiales, y compris les efforts de relance post-COVID-19», a déclaré dans un nouveau communiqué, le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.
Les pays occidentaux du Nord ont imposé au Zimbabwe au début des années 2000 diverses sanctions, suite à la mise en œuvre du douloureux programme de réforme agraire qui visait à redistribuer les terres rurales appartenant à la minorité blanche à la majorité noire. Un programme qui a plombé l’économie florissante de cet Etat au début des années 80.
L’institution basée à Addis-Abeba rappelle que ce plaidoyer est une demande «de longue date consistant à lever de manière immédiate et inconditionnelle» les sanctions imposées aux institutions et à des personnalités de la République du Zimbabwe.
Etat d’Afrique australe indépendant depuis seulement 42 ans, le Zimbabawe peine toujours à tourner les pages sombres de son marasme économique consécutif à la mise en œuvre non consensuelle de sa réforme agraire au début des années 2000.
Plus de 3 ans après le décès du père de l’indépendance de ce pays, Robert Mugabe, Harare continue d’être qualifié par les défenseurs des droits de l’Homme d’Etat violateur des droits de l’Homme.