L’Etat du Sénégal devrait tirer de l’exploitation de ses gisements d’hydrocarbures (Gaz et pétrole) des revenus de l’ordre de 20.000 milliards de francs CFA sur 30 ans, correspondant à une moyenne de 700 milliards par an, a révélé le Directeur général de Petrosen Exploration-Production, Thierno Seydou Ly, au cours d’un atelier de partage du ministère du Pétrole et des Energies, à l’intention du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
«La production est attendue au quatrième trimestre de 2023, mais au fur et à mesure, les investissements seront beaucoup plus pérennes et il y aura plus de profits à partager. Le pic est attendu vers les années 2030 avant de redescendre », a-t-il dit.
Sur 30 ans, « l’Etat du Sénégal va avoir comme revenus en moyenne 700 milliards de francs CFA par an», tiré de ses différents projets pétroliers, dont celui du gisement Grand-Tortue, à la frontière sénégalo-mauritanienne. Il y a aussi le projet Sangomar au sud de Dakar, et le projet Yakaar-Teranga (Cayar), a-t-il expliqué.
Si on prend le cours actuel du gaz et du pétrole, les revenus pourraient évoluer, les estimations prises en compte étant selon lui basées sur un baril à 60 dollars pour le pétrole et à 6 dollars pour le mètre cube de gaz.
De fait, «le cumul de ces revenus permet à l’Etat du Sénégal de gagner 52% sur Sangomar et 64% sur Grand-Tortue», a ajouté Thierno Seydou Ly.
Par ailleurs, le Sénégal a effectué le mardi 25 octobre 2022 son entrée en tant que membre observateur du Gaz Exporting Countries Forum (GECP), qui regroupe les principaux exportateurs de gaz dans le monde. Le Sénégal deviendra membre à part entière du GEPC à partir de 2023.