La première édition du Salon des industries musicales d’Afrique francophone (SIMA) aura lieu les 17 et 18 novembre à Abidjan, la capitale économique de Côte d’Ivoire, sous le thème: «Les enjeux de la digitalisation pour l’industrie musicale africaine».
La tenue du 1er SIMA procède d’un constat amer. Il existe encore un hiatus entre les logiques business des segments sur ce créneau du showbiz en Afrique francophone.
Pour ce faire, le SIMA nourrit l’ambition d’aider les acteurs de l’industrie musicale francophone à devenir progressivement «autonomes et à être rétribués à leur juste valeur», défend Mamby Diomande d’Universal Music Africa, son promoteur.
Pour rappel, il y a une décennie seulement quelques centaines de milliers de fanatiques dans le continent africain, faisaient usage de plateformes telles que Deezer ou Spotify.
Désormais, ils sont des millions à écouter chaque jour de la musique sur des Plateformes digitales 100% africaines. Une autre donne qui commande l’ouverture d’une réflexion collégiale et la tenue du SIMA.
Durant 48h, le SIMA 2022 va donc offrir l’occasion d’aborder six sous-thématiques à travers des séances plénières, des keynotes et des master classes animés par divers professionnels.
L’évènement inédit attend 2.500 personnes au moins comme participants. Parmi eux, des figures d’autorité de l’industrie musicale francophone comme Antonio Dahouindji, directeur chez Dream Maker, Franck Kacou (Directeur général Universal Music Africa), Olivier Laouchez (PDG de Trace), Benjamin Ifrah (responsable distribution musiques urbaines chez Believe) ou encore Olivier Nusse, PDG Universal Music France, Michel Duval (CEO de Because Editions), Elvis Adidiema (directeur de Sony Music Africa), etc.
Selon Olivier Laouchez de «Trace», l’explosion du streaming en Afrique est une opportunité immense pour les artistes africains et tout l’écosystème du marché musical continental.