La 27e Conférence de l’ONU sur le climat mondial COP27, dont les travaux dureront 12 jours, va connaître la participation de sommités de la politique internationale.
Dans un communiqué publié lundi dernier par le Porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi, «le président Abdel Fattah al-Sissi a félicité le président Luiz Inacio Lula da Silva pour son élection et l’a invité à assister à la COP27». Une invitation diplomatique à laquelle le célèbre dirigeant brésilien vient de répondre favorablement, bien qu’il prendra officiellement ses fonctions qu’à partir du 1er janvier 2023.
«Il va y aller. Il est certain que le Brésil a un rôle positif à jouer dans cette COP27 qui vise à renforcer l’action climatique au niveau mondial», a confié à la presse, Gleisi Hoffmann, un proche de Lula, qui s’exprimait au nom du Parti des travailleurs (PT), formation politique de l’ancien-nouveau dirigeant brésilien, Lula da Silva.
Dans le même cadre, l’ancien Premier ministre britannique, Boris Johnson a annoncé lui-aussi sa présence aux travaux de la COP27. «J’ai été invité par les Egyptiens. Je sais qu’il est devenu moins à la mode de parler du climat, mais la COP26 (en Ecosse) a permis de faire beaucoup de bonnes choses pour la planète», a détaillé B. Johnson.
L’actuel Premier ministre britannique, Rishi Sunak a aussi reconsidéré sa précédente annonce de ne pas prendre part à la COP27, à cause d’un emploi du temps chargé, mais doit encore confirmer cette participation. Grand défenseur des causes écologiques, le Président Démocrate des USA, Joseph R. Biden, est également attendu à Charm el-Cheikh, la ville balnéaire d’Egypte qui abritera ce grand rendez-vous planétaire.
Le débat international autour du financement annuel de la nécessaire transition écologique des Etats du Sud par les puissances occidentales, gros pollueurs de la planète sur plusieurs décennies, sera le sujet central de cette 27e Conférence de l’ONU sur le climat qui réunira plus de 90 dirigeants de la planète, assure le Comité d’organisation.