Le gouvernement de Madagascar et la société égyptienne BTP SAMCRETE, ont signé ce jeudi 3 novembre, un contrat portant sur la construction d’une autoroute lors d’une cérémonie organisée à cet effet au palais présidentiel d’Iavoloha, à Antananarivo.
Le contrat a été paraphé par le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana et le patron de SAMCRETE qui est déjà présent dans plusieurs pays en Afrique et au Moyen-Orient.
Il s’agit de la première autoroute dans le pays qui «s’étendra sur une distance de 260km», entre les villes d’Antananarivo et de Toamasina, et qui permettra de faire «le trajet en deux heures et demi seulement, contre 7 longues heures auparavant», s’est félicité le président Andry Rajoelina.
Cette infrastructure «sera un catalyseur de développement économique sans précédent, non seulement pour les régions qu’elle parcourra, à savoir la Région Alaotra Mangoro et Atsinanana, mais aussi pour le pays tout entier», a-t-il poursuivi.
«Le lancement des ouvrages se fera d’ici deux semaines», sachant que la durée des travaux est prévue pour 4 ans et qu’une première phase sera achevée d’ici fin 2023, a indiqué, de son côté, le ministre Jerry Hatrefindrazana.
Le coût de ce projet est estimé à 924 millions de dollars, dont 20% seront fournis par l’Etat malagasy et les 80% restant seront collectés auprès des bailleurs de fonds et des partenaires.
Concernant les tarifs de péage sur l’autoroute, les autorités prévoient 15.000 ariary (plus de 3,5 dollars) pour les voitures légères et 20.000 ariary (environ 4,7 dollars) pour les véhicules poids-lourds.
Pour le chef de l’Etat, cette autoroute, qui est une de ses promesses électorales, «est la preuve tangible de la détermination de l’Etat malagasy à augmenter sa vitesse d’action pour rattraper notre retard de développement et emmener Madagascar dans la direction de l’émergence».