Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed a exprimé jeudi, sa satisfaction de la signature de l’accord de paix la veille à Pretoria en Afrique du Sud, avec les rebelles du Front de Libération du peuple de Tigré (TPLF), estimant que l’ensemble de ses requêtes ont été satisfaites.
«Dans les négociations en Afrique du Sud, 100% des idées proposées par l’Ethiopie ont été acceptées (…) Parmi les victoires obtenues, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ethiopie ont été acceptées par les deux parties», s’est réjoui Abiy Ahmed qui s’exprimait devant une foule de partisans à Arba Minch, dans le Sud du pays.
L’«accord de cessation des hostilités» vient mettre fin deux années d’affrontements violents entre l’armée fédérale éthiopienne et les combattants du Front de Libération du Peuple de Tigré.
«Les deux parties au conflit éthiopien se sont formellement mis d’accord sur une cessation des hostilités, ainsi que sur un désarmement méthodique, ordonné, en douceur et coordonné», a expliqué le haut représentant de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique, l’ex-Président nigérian, Olusegun Obasanjo, qui a dirigé les négociations.
L’accord prévoit, outre la fin des combats, «un rétablissement de l’ordre public, des services» dans la région meurtrie de Tigré, «un accès sans entrave des fournitures humanitaires et la protection des civils».
Il aborde également les questions du rétablissement de l’autorité du gouvernement fédéral d’Addis-Abeba dans la région du Tigré et la réinsertion des combattants du TPFL.