Le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique a réitéré, samedi sur Twitter, son appel au continent de ne pas baisser les bras dans la lutte contre le paludisme, assurant qu’«éliminer le paludisme de manière significative en Afrique est possible».
Pour y parvenir, l’organe onusien suggère notamment un engagement politique, un financement durable, des données solides, un engagement communautaire, ainsi que des systèmes de santé inclusifs.
«Tous les cas de paludisme peuvent être évités et tous les décès dus au paludisme sont inacceptables», insiste le bureau de l’OMS-Afrique.
Sa publication intervient dans un contexte où la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a célébré sa Journée de la lutte contre le paludisme ce dimanche 6 novembre.
A l’occasion de cette Journée, les autorités des pays de la région s’emploient à sensibiliser les populations à la prévention, aux symptômes et au traitement de la maladie.
Selon l’OMS, le paludisme, l’un des fléaux qui fait le plus de ravages en Afrique, tue chaque année 627.000 personnes dans le continent, en majorité des enfants âgés de moins de cinq ans.
Pour sa part, l’ONG Target Malaria indique que l’Afrique subsaharienne compte 95 % des cas du paludisme dans le monde, et 96 % des décès. Parmi les facteurs à l’origine de cette situation, des experts citent une résistance croissante des populations aux médicaments antipaludiques et des moustiques aux insecticides.
En 2020, le groupe EcoBank avait lancé, en partenariat avec Speak Up Afrique, l’initiative «Zéro Palu !» que des gouvernements tentent de suivre, soutenus par des acteurs privés.