Malgré la progression inquiétante des cas d’Ebola en Ouganda depuis sa détection le 20 septembre dernier, il reste hors de question que le pays observe un confinement national comme pour le Covid-19, a prévenu le président Yoweri Museveni.
Le ministère ougandais de la Santé avait fait état pour la première fois, de l’apparition d’une épidémie d’Ebola dans le district central de Mubende. La maladie s’est ensuite propagée dans tout le pays d’Afrique de l’Est, y compris dans la capitale Kampala.
Mais « il n’y aura pas de confinement» a assuré le Chef de l’Etat ougandais dans un message sur Twitter, soulignant que «les gens devraient aller de l’avant et se concentrer sur leur travail sans s’inquiéter ». Pourtant, le mois dernier, Museveni avait ordonné un confinement dans deux districts – Mubende et Kassanda – imposant un couvre-feu du crépuscule à l’aube, interdisant les voyages et fermant les marchés, les bars et les églises pendant 21 jours.
Le président a cependant indiqué que la population devrait être plus vigilante et respecter les procédures standards mises en place pour contenir la propagation du virus Ebola. Il a également ordonné à la police d’arrêter toute personne infectée par Ebola qui refuse de s’isoler.
Outre certains experts ougandais de la santé qui ont eux appelé à un confinement des populations dans la capitale Kampala pour contenir la propagation du virus, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a aussi plaidé pour un soutien international à l’Ouganda pour lutter contre la maladie et convié les pays voisins à renforcer d’urgence leur niveau de préparation face une possible propagation du virus. L’épidémie d’Ebola a fait à ce stade en Ouganda 49 morts, selon le gouvernement ougandais.