La justice bissau-guinéenne a ordonné la suppression de 28 petits partis qui ont été incapables de répondre aux exigences requises pour la reconnaissance officielle des formations politiques.
La Cour suprême qui a annoncé cette décision, a expliqué qu’un délai avait été donné aux organisations politiques pour justifier leur existence par la fourniture, pour chacune d’elle, d’une adresse exacte, d’un récépissé d’enregistrement et d’un organigramme, et ce avant fin octobre.
La suspension n’a touché que les petits partis et non les grands qui sont représentés au Parlement qui a été dissous en mai dernier, par le président Umaro Sissoco Embalo.
Pour les autorités, il est question d’assainir l’échiquier politique. Mais les leaders des partis radiés ont dénoncé la décision de la justice qu’ils considèrent comme une manière d’écarter d’éventuels concurrents à l’approche des élections législatives. Ils ont promis de protester contre cette mesure.
Ces élections législatives anticipées prévues pour le 18 décembre prochain, devraient permettre de renouveler les 102 membres de l’Assemblée nationale populaire dissoute par le chef de l’Etat.