Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a plaidé mardi pour une augmentation des financements, de l’ordre de 50%, destinés aux organisations exerçant dans le cadre de la défense des droits des femmes, en vue de mettre un terme à la violence contre la gente féminine.
«J’appelle les gouvernements à augmenter de 50 % le financement des organisations et mouvements de défense des droits des femmes d’ici à 2026», a-t-il fait savoir dans un message prononcé à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 2022 célébrée chaque 25 novembre.
Les gouvernements devraient concevoir, financer et mettre en œuvre des plans d’action nationaux contre la violence à l’égard des femmes, a-t-il insisté.
Selon le patron de l’ONU, «la violence contre les femmes et les filles est la violation des droits humains la plus répandue au monde». Il a laissé entendre que toutes les 11 minutes, une femme ou une fille est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille, sans oublier les violences physiques et verbales.
A ces agressions, s’ajoute «un phénomène endémique de violence en ligne : des discours haineux misogynes au harcèlement sexuel, en passant par les abus d’images et le ‘grooming’ auxquels se livrent les prédateurs», poursuit le SG.
Alors que ces discriminations, violences et atteintes limitent la participation des femmes et des filles dans toutes les sphères de la vie, les privent de leurs droits et libertés fondamentales et entravent la reprise économique équitable, pour le SG, «l’heure est venue d’une action transformatrice qui mette fin à la violence contre les femmes et les filles».
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a pour thème, cette année, «Tous unis : Militons pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles».