Actuel premier producteur d’or noir en Afrique, l’Angola devrait terminer l’année 2022 sur une excellente note en termes de recettes budgétaires, à en croire le spécialiste Patricio Wanderley Kingongo.
Kingongo, spécialiste international en pétrole, gaz et règlement pétrolier a confié à l’Agence nationale d’informations d’Angola (ANGOP) que la production du pétrole en Angola «pourrait enregistrer, cette année, une augmentation de 2%, après une baisse de 12% en 2020 et 2021, et une augmentation des revenus».
Très concrètement, Kingongo qui est aussi le directeur de ‘Petroangola’ (site d’informations spécialisé sur les ressources minières en Angola), éa souligné qu’«avec les scénarios révisés, comme la légère augmentation du prix du baril sur le marché international, on prévoit en 2022 des revenus du pétrole brut angolais estimés à 40 milliards de dollars».
En 2021, renseigne ‘Petroangola’, les revenus pétroliers bruts angolais s’élevaient à 27,28 milliards de dollars avec l’exportation de 394,22 millions de barils de pétrole, et environ 10,3 milliards de dollars convertis en taxes versées à l’État par le biais des exportations des opérateurs du secteur.
Selon les statistiques nationales, la production pétrolière de l’Angola est estimée à 1,1 million de barils par jour. Cependant, le plus vaste pays lusophone d’Afrique dispose d’un quota de production «déterminé par l’OPEP de 1,5 million de barils par jour».