L’ancien ministre algérien des Travaux publics, Abdelkader Kadi a écopé de 12 ans de prison ferme, ce mardi 29 novembre, dans le cadre d’une affaire de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite, fausse déclaration, dissimulation de revenus issus d’actes de corruption et infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements des capitaux de et vers l’étranger.
Le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed d’Alger a également condamné, dans le même dossier, son épouse et son fils à 3 ans de prison ferme, sans oublier la saisie des avoirs et des biens de la famille.
Le procureur de la République près le même tribunal a requis, la semaine dernière, une peine de 16 ans de prison ferme contre l’ancien ministre Kadi, assortie d’une amende de trois millions de dinars. Concernant les membres de sa famille, le parquet a demandé une peine de sept ans de prison ferme.
Les résultats de l’enquête menée en lien avec la famille Kadi a montré, d’après le procureur, que l’ancien ministre et ses proches disposent d’énormes biens mal acquis, aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.
Plusieurs ministres et autres hauts cadres du pays sont déjà tombés sous le coup de la justice pour de nombreuses affaires liées à la corruption au blanchiment d’argent.