La société publique du Pétrole de Libye (NOC) a appelé, dans un communiqué publié sur son site web dans la nuit de lundi à mardi, les compagnies multinationales actives dans le secteur des hydrocarbures à reprendre leurs travaux d’exploration et d’extraction pétrolière dans le pays.
«La NOC appelle les entreprises internationales opérant dans le secteur du pétrole et du gaz, avec lesquelles des accords d’exploration et de production de pétrole et de gaz ont été signés» à «reprendre leurs opérations», tout en promettant de leur assurer «l’appui nécessaire» pour travailler «dans un environnement sûr».
La société nationale explique que «cet appel s’inscrit dans le cadre des efforts déployés» par ses soins «pour lever la force majeure après une évaluation objective, fondée sur l’analyse réaliste et logique de la situation sécuritaire, qui a commencé à s’améliorer de façon remarquable».
Depuis la chute du pouvoir du président Mouammar Kadhafi, la Libye fait face à une insécurité causée par des affrontements entre factions rivales de l’Est et de l’Ouest. Cette situation affecte l’exploitation de gisements pétroliers et gaziers dont le pays dispose en quantités importantes.
Mi-juillet, la NOC avait annoncé la levée d’un blocus sur six gisements et terminaux pétroliers majeurs, lesquels avaient été fermés en avril par des groupes proches du camp de l’Est contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar.
La même compagnie a fait part, le mois passé, de l’ambition de la Libye d’augmenter sa production pétrolière à 2 millions de barils par jour, ce qui correspond à un quasi doublement par rapport au niveau actuel de 1,2 million de b/j.