Alors que s’approche les fêtes de fin d’année, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique a souligné «l’importance de la vigilance» face à la Covid-19, en raison d’une récente augmentation de cas de contamination, intervenant dans un contexte où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de virus.
Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois, souligne le Bureau OMS-Afrique dans son dernier rapport publié jeudi, précisant que cette hausse a été enregistrée jusqu’au 20 novembre.
Mais l’organe onusien reste optimiste, précisant que le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre, rompant ainsi la tendance à la hausse. Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible, a-t-il assuré.
«Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations», soutient la Directrice régionale de l’OMS-Afrique, Matshidiso Moeti.
Dans ce contexte, la vigilance doit rester de mise. «Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie (…) nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire», a-t-elle poursuivi.
D’après l’OMS-Afrique, en 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités en matière de santé publique telle que la vaccination de routine.
«A l’approche de 2023, il est temps de sortir la Covid-19 du mode d’action d’urgence et de l’intégrer dans les soins de santé courants», a plaidé Moeti.