L’idée d’un statut de membre permanent pour l’Afrique au sein du groupe des vingt «G20» intéresse les Etats-Unis d’Amérique (USA), dont le président, Joe Biden, compte bien plaider en faveur de cette perspective lors du sommet USA-Afrique qui se tient du 13 au 15 décembre à Washington.
Selon une note de la commission des Affaires africaines du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, le Chef de l’Etat américain exprimera clairement sa position favorable au dossier africain lors du Sommet USA-Afrique qui s’ouvre ce mardi 13 décembre 2022.
«Il est plus que temps que l’Afrique ait des sièges permanents à la table des organisations et initiatives internationales (…) Nous avons besoin de davantage de voix africaines dans les conversations internationales à propos de l’économie mondiale, la démocratie et la gouvernance, le changement climatique, la santé et la sécurité», a affirmé Judd Devermont, directeur exécutif aux Affaires africaines des USA, cité par le journal «The Washington Post».
Le 16 novembre dernier, au sommet du G20, le président en exercice de l’Union Africaine (UA), le Chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, avait plaidé pour que l’Afrique obtienne un statut de membre permanent au sein de cette organisation, arguant que «l’Afrique est la 8ème puissance économique par son PIB, possède plus de 60% des terres arables avec une population estimée à près de 2,5 milliards d’ici 2050».
Le G20 regroupe les 19 pays les plus industrialisés du monde en plus de l’Union européenne (UE). A compter de janvier 2023, il sera présidé par l’Inde, avec qui le président Joe Biden compte évoquer la question d’admission de l’UA en tant que membre permanent du G20, a conclu Judd Devermont.
A signaler que la Maison Blanche à déjà annoncé que tous les pays membres de l’Union africaine (UA) seront invités à ce sommet à l’exception de ceux qui ont été suspendus par l’UA suite à des putschs militaires (Mali, Burkina Faso, Soudan, et Guinée-Conakry) et ceux que les Etats-Unis ne reconnaissent pas en tant qu’Etats souverains et indépendants et qui ne sont pas membres de l’ONU, dont la chimérique pseudo-république sahraouie «RASD» que ses sponsors algérien et sud-africain ont échoué à imposer à l’occasion de cette grande messe afro-américaine.