Le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté lundi les participants aux négociations sur la Libye à « se mettre d’accord sur un gouvernement d’union nationale pour mettre fin à la crise » et a menacé de sanctions les fauteurs de troubles.
Dans une déclaration adoptée par consensus, les 15 membres du Conseil ont « pris note » de la reprise du dialogue à Alger lundi et disent « attendre avec impatience le prochain round du dialogue libyen prévu au Maroc le 15 avril ».
Ils se déclarent « très inquiets de la poursuite des violences » en Libye et demandent à tous les belligérants de mettre fin aux hostilités. Ils rappellent à ce propos que le Conseil « est prêt à sanctionner ceux qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité de la Libye ou qui font obstacle à la transition politique » dans le pays.
Un nouveau round de dialogue inter-libyen a repris lundi à Alger sous l’égide des Nations-unies, l’émissaire de l’ONU Bernardino Leon estimant qu’une solution politique à la crise en Libye était « proche ». Le pays est aujourd’hui dirigé par deux gouvernements et Parlements rivaux.