Le sénateur républicain Marco Rubio a annoncé sa candidature à l’investiture républicaine pour la maison blanche, s’inscrivant ainsi en troisième position des candidats majeurs aux élections présidentielles.
Ce politicien d’origine cubaine a prononcé lundi un discours pour son entrée en piste aux primaires à Miami, ville de Floride connue pour être le fief de la communauté hispanique des Etats-Unis, et plus précisément au Freedom Tower, administration par laquelle ont transité des milliers d’exilés cubains durant les années 1960.
En annonçant sa candidature aux primaires républicaines, Marco Rubio vient directement concurrencer les autres candidats de son parti, y compris Jeb Bush, fils et frère de deux anciens présidents américains. D’après les spécialistes, Marco Rubio aura beaucoup de difficultés à s’imposer face à son compétiteur républicain de la famille Bush. Ce dernier bénéficie en effet des puissants réseaux tissés par son frère et son père avant lui.
Pourtant, à 43 ans, Marco Rubio espère apporter le changement pour la nouvelle génération des américains. Le discours du sénateur de Floride teinté de patriotisme, a raisonné fort notamment chez les communautés étrangères des Etats Unis. Toutefois, malgré ses nombreuses qualités, Marco Rubio est jugé par certains hommes politiques de son parti comme étant trop interventionniste de par ses positions en politique étrangère. Il s’oppose d’ailleurs vigoureusement à la levée de l’embargo américain contre Cuba.
Par ailleurs, deux autres sénateurs républicains ont annoncé leur candidature : Rand Paul de tendance libertaire et Ted Cruz plus proche du milieu évangéliste.
Du côté des démocrates, Hillary Clinton a déjà officialisé sa candidature sur internet dimanche. Et bien qu’elle soit la favorite des primaires démocrates faute de rival de taille dans son propre parti, elle ne l’est pas automatiquement pour la course à la présidentielle de novembre 2016. Les premiers sondages la placent au coude à coude avec les républicains dans ses Etat stratégiques.