Le gouvernement gabonais a lancé officiellement, vendredi 30 décembre, le «Prix de l’arrondissement le plus propre, vert et résilient du Gabon» qui a pour objectif de promouvoir la salubrité des villes du pays en commençant par la capitale, Libreville.
Une enveloppe d’un demi-milliard de FCFA est mise en jeu, sachant que la compétition s’étendra sur 3 mois, de janvier à mars 2023. Quelques 28 arrondissements sont en lice dont six de Libreville. Chaque arrondissement va concourir avec ses moyens propres, sur la base des dotations régulièrement inscrites au budget de chaque commune, précise les autorités.
Pendant la cérémonie de lancement du concours, présidée par le ministre d’Etat à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, ce dernier a expliqué que «l’objectif visé est d’inculquer à nos concitoyens une véritable culture de la propreté, et de manière plus spécifique, d’offrir un environnement propre et sain ainsi qu’un cadre de vie agréable à ses habitants».
Il s’agit également «d’encourager les arrondissements à développer activement la sensibilisation et l’implication des citoyens en matière d’environnement, de promouvoir l’arrondissement qui a mis en œuvre des méthodes pour arriver à de meilleurs résultats dans la gestion du traitement des déchets, en vue de servir de modèle aux d’autres».
Le ministre a indiqué, par ailleurs que, pour le besoin «d’assurer une efficacité certaine à ce concours, le processus d’évaluation qui se fera en continue, sera double. Il y aura une pré-évaluation technique effectuée par un panel d’experts sur le terrain. Et une évaluation finale faite par un jury international sélectionné par notre partenaire, CGLU-Afrique».
Pour l’organisation de ce concours, une initiative qui serait recommandée par le président Ali Bongo, le gouvernement a sollicité les services des Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU-Afrique) qui détient une expertise en la matière.
Les «critères objectifs et mesurables» choisis pour évaluer les arrondissements sont l’organisation institutionnelle et opérationnelle, la gouvernance collaborative et la communication avec les citoyens, l’hygiène et la propriété et la protection des espaces verts, la lutte contre les érosions des sols et la préservation du cadre de vie.