Au Congo-Brazzaville, les prix du litre du carburant vont connaître une hausse de 5 % en passant de 595 à 625 Francs CFA pour l’essence et de 475 à 500 F.CFA pour le gasoil, à compter du 31 janvier 2023, a annoncé le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.
Le chef du gouvernement a présenté les efforts fournis par les autorités du pays, afin d’obtenir le taux de 5% au lieu d’une augmentation de 65% qu’exigeait le Fonds monétaire international (FMI).
« Le président de la République a œuvré pour convaincre le FMI et la Banque mondiale qui exigeaient jusqu’à 65% d’augmentation du prix de l’ensemble des produits pétroliers finis à la pompe ou au dépôt pour le gaz domestique », a-t-il indiqué.
« Ses efforts sont allés au-delà de nos espérances. Nous sommes le pays où ces services sont les moins chers. J’en appelle à l’appropriation de ces mesures par l’ensemble du peuple. Il ne faut pas que cette légère augmentation vienne perturber les équilibres », a indiqué Makosso.
Selon lui, cette augmentation du prix du carburant à la pompe a été adoptée de commun accord avec les partenaires sociaux sur les mesures d’accompagnement qui s’en suivront.
« Cela ne doit servir d’aucun prétexte pour augmenter le prix des transports », a pour sa part avertit le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, précisant en revanche, que la hausse du prix du carburant n’aurait aucun impact sur le billet d’avion, parce que le kérosène n’est pas concerné.
Cet avis a été partagé par le président de l’intersyndical des transporteurs en commun du Congo, Patrick Milandou. « Ce n’est qu’après la discussion avec le gouvernement sur les mesures d’accompagnement que nous allons voir s’il y aura lieu ou non d’augmenter le prix du transport » a-t-il dit.