Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IIAF), Sebastian Coe, a salué ce jeudi 5 janvier à Nairobi, l’engagement du Kenya en matière de lutte contre le dopage.
En visite au Kenya, Sebastian Coe a mis en avant l’implication de toutes les agences kenyanes concernées, ainsi que leur disposition à travailler aux côtés de l’IIAF et de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) pour éradiquer cette pratique.
«Le chemin sera long, il ne faut pas se leurrer, cela ne sera pas réglé du jour au lendemain », a averti Coe lors d’une conférence de presse avec le ministre kenyan des Sports, Ababu Namwamba.
Poids lourd des courses de fond et de demi-fond, le Kenya a évité une interdiction en novembre dernier, malgré la suspension de nombreux de ses athlètes pour des tests positifs à des substances prohibées.
Réputé pour ses coureurs de fond et de demi-fond, le Kenya est classé depuis 2016 dans la catégorie A des pays sous surveillance de l’athlétisme mondial et de l’Agence mondiale antidopage (AMA), aux côtés de la Biélorussie, de l’Éthiopie ou encore de l’Ukraine.
En 2016, Nairobi a mis en place une loi antidopage avec des sanctions plus sévères afin d’éviter une interdiction des Jeux olympiques de Rio. Le gouvernement kenyan a décidé d’allouer 25 millions de dollars par an durant les cinq prochaines années, pour aider aux efforts de lutte contre le dopage, notamment en renforçant les tests, les enquêtes et la sensibilisation.
«Le Kenya ne ménagera aucun effort dans la lutte contre le dopage», a promis le président kenyan, William Ruto sur Twitter, assurant que «le gouvernement fera un effort supplémentaire pour protéger l’intégrité de l’athlétisme» au Kenya.