Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) statueront sur l’admission de nouveaux membres éligibles d’ici fin 2023, a annoncé la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, dont le pays assure la présidence tournante du groupe depuis le 1er janvier 2023.
L’Argentine, l’Algérie et l’Iran ont officiellement déposé des demandes d’adhésion au groupe des BRICS. L’Arabie saoudite, l’Egypte et la Turquie ont également exprimé leur intérêt pour une adhésion au bloc, mais sans présenter de demandes officielles.
«Un certain nombre de pays ont demandé de rejoindre le bloc des BRICS sous la présidence de la Chine. Nous devons maintenant nous pencher sur ces demandes et cet intérêt très important pour l’élargissement du groupe», a déclaré la diplomate sud-africaine lors d’une conférence de presse en fin de semaine dernière, précisant que de nouveaux critères d’adhésion au bloc seront définis prochainement.
«Vers la fin de la présidence de l’Afrique du Sud, nous serons en mesure d’indiquer si nous nous élargissons et qui fera partie d’un BRICS Plus ou de tout autre format», a ajouté la ministre Pandor, estimant que l’approche du groupe des BRICS qui offre une alternative à un monde unipolaire suscite un vif intérêt.
«Le monde évolue de manière très inquiétante. Les pays sont à la recherche de partenaires partageant les mêmes idées dans le monde entier. De nombreux pays constatent que l’approche des BRICS est celle à laquelle ils aimeraient adhérer», a-t-elle fait remarquer.
En mai 2022, le ministère chinois des Affaires étrangères annonçait le début d’un processus d’élargissement du groupe des BRICS. C’est en ce sens que des dirigeants de plusieurs pays en développement, dont l’Arabie Saoudite, l’Egypte, l’Indonésie, l’Argentine, le Nigeria, l’Algérie et la Thaïlande, avaient participé, le 23 mai dernier, à une conférence virtuelle baptisée «BRICS Plus», et présentée par Pékin comme «une nouvelle phase du processus de l’élargissement des BRICS».