Le gouvernement somalien a annoncé, avec satisfaction, ce lundi 16 janvier, la reprise au groupe islamiste Al-Shebab, d’un port «stratégique» qu’il contrôlait depuis 2010 dans la ville côtière de Harardhere, située dans l’Etat central de Galmudug.
Dans un communiqué, le Premier ministre, Hamza Abdi Barre a évoqué «une victoire historique», assurant que «2023 sera l’année de la liberté et de l’éradication des Shebab, et l’intégralité de notre pays sera libérée».
Selon les autorités de Mogadiscio, les militants d’Al-Shebab auraient quitté la ville avant l’arrivée des forces gouvernementales, qui ont ainsi repris le contrôle de la localité sans avoir à combattre. D’autres sources laissent entendre qu’une autre ville de l’Etat de Galmudug, notamment Galcad, a été également reprise sans combats.
Le gouvernement se félicite des résultats prometteurs de l’offensive menée contre le groupe terroriste, avec l’appui de la force de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) et de l’aviation américaine, et ce depuis l’arrivée au pouvoir du président Hassan Cheikh Mohamoud, l’année passée.
Le chef de l’Etat a, en effet, promis une guerre sans merci contre le groupe Al-Shebab, et selon les informations officielles, les forces gouvernementales seraient en train de reconquérir de vastes étendues du territoire somalien qui étaient entre les mains des terroristes.
Entre temps, le groupe islamiste poursuit aussi ses attentats meurtriers dont le dernier en date remonte au 4 janvier dernier. Deux véhicules avaient explosé près de la base militaire de Mahas, dans la province du Hiran, au centre du pays, faisant 19 morts et une cinquantaine de blessés parmi les militaires et les civils.