Quelques 80 établissements d’optique médicale au Cameroun, viennent d’être fermés pour implantation et exercice illégal de la profession.
L’opération de fermeture orchestrée par l’Ordre national des opticiens du Cameroun (ONOC) a ciblé des établissements illégaux dans la capitale Yaoundé et la grande métropole de Douala.
Les promoteurs desdits cabinets, délivrant des ordonnances et prescrivant des verres aux patients, «exerçaient sans la moindre autorisation ni licence», et n’étaient pas davantage connus pour appartenir à la corporation, a déploré l’ONOC. Ces établissements sont ainsi rattrapés par la loi, dans le cadre d’une «opération coup de poing» qui a démarré fin décembre 2022.
L’ONOC estime à cinq millions le nombre de personnes avec un trouble de la vision sur les 25 millions d’habitants que compte le Cameroun. L’Ordre national des opticiens du Cameroun attribue ce taux de cécité en hausse «en grande partie aux campagnes intempestives et incontrôlées de consultations des yeux et de vente de lunettes de vue, organisées par des individus dépourvus de qualification professionnelle».