Le chef d’Etat de la Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a ouvert, mardi 17 janvier, les travaux de la troisième édition de la Conférence Africaine pour la Promotion de la Paix, au Palais des conférences «El Mourabitoune», à Nouakchott, qui se tient autour du thème : «Entrez tous dans la paix».
Dans son discours d’ouverture, le président a estimé que la paix pour tous est «l’une des conditions les plus importantes d’une sécurité et d’une paix durables et globales».
«Il n’y aura de sécurité durable pour quiconque hors du cadre d’une protection globale pour tous», a-t-il soutenu, devant l’assistance constituée des officiels africains, des personnalités sécuritaires, des universitaires, ainsi que des représentants des organisations internationales et de la société civile.
Il a, par conséquent, invité tous les Africains a «serrer les rangs et affronter, ensemble, la violence, sous ses diverses formes et ses effets effroyables, non seulement sur le plan sécuritaire et économique, mais aussi et surtout sur le plan intellectuel et culturel».
Le dirigeant mauritanien considère que la lutte pour la paix fait intervenir plusieurs domaines en dehors des aspects sécuritaires. «La victoire sur la violence, le terrorisme et l’extrémisme ne peut être durable que si elle est une victoire culturelle et intellectuelle, autant qu’une victoire sociale, économique et sécuritaire», a-t-il déclaré.
Il s’est aussi opposé aux «discours qui glorifient la violence», affirmant que «la défense de la paix, de la sécurité et de la stabilité ne peut être effective et efficace qu’en immunisant l’esprit des individus et la conscience des sociétés contre les discours qui glorifient la violence sous toutes ses formes».
La Conférence durera trois jours pendant lesquels les participants débattront, entre autres, sur «la géographie des crises sur le Continent africain», «l’Etat national et la promotion de la paix» ou encore «le dialogue et la réconciliation dans les pays du Continent»,, à s’en tenir aux informations communiquées par les organisateurs.
Plusieurs territoires en Afrique sont, depuis plusieurs années, en proie à des violences ayant fait des milliers de morts et de déplacés.