Deux officiers de l’armée de l’air algérienne ont trouvé la mort dimanche soir, dans le crash de leur hélicoptère de type Mi-24, quelques minutes après son décollage de l’aéroport d’Illizi, au sud-est du pays.
Selon des sources militaires algériennes, relayées par la presse locale, le crash dû vraisemblablement à une panne technique, s’est soldé par la mort du pilote de l’appareil du grade de commandant et du copilote, du grade de capitaine qui revenaient d’une patrouille de surveillance dans la zone frontalière avec la Tunisie, au niveau du Mont Chaâmbi où s’activent les terroristes d’Ansar Chariaa.
C’est le énième accident du genre qui vient s’ajouter à la longue série noire de l’aviation militaire algérienne. Au mois de février 2014, quelques 77 personnes, des militaires et des membres de leurs familles avaient été tués dans le crash d’un Hercule C-130 qui assurait la liaison entre les wilayas de Tamanrasset et Constantine. Un mois plus tard, c’est un autre hélicoptère de type Mi-24 qui avait pris feu à son décollage de l’aéroport d’In Amenas, faisant deux blessés graves.
En octobre dernier, deux militaires sont décédés dans un accident d’avion lors d’un entraînement près de Hassi Bahbah, dans la région de Djefla. En novembre 2014, un avion de chasse de type Mig-25 de fabrication russe s’était écrasé dans cette même localité de Hassi Bahdah.
L’armée de l’air algérienne est suréquipée d’armement et d’appareils volants majoritairement de fabrication russe, ce qui crée une certaine dépendance de l’Algérie vis-à-vis de la Russie en matière de formation et d’entretien et limite fortement le choix de ses sources d’approvisionnement en pièces de rechange.