La cheffe de la diplomatie du gouvernement libyen, Najla al-Mangouch a déploré dimanche, l’absence des représentants de nombreux pays membres de la Ligue Arabe à sa réunion consultative qui s’est ouverte dimanche dans la capitale libyenne, Tripoli.
La ministre Najla al-Mangouch a regretté «la position de certains Etats qui se sont absentés», faisant part de sa «déception» face à la faible participation, en inaugurant cette réunion.
Seuls cinq des 22 pays membres de l’organisation panarabe, en l’occurrence le Soudan, la Tunisie, l’Algérie, la Palestine et les Comores, ont en effet dépêché leurs chefs de diplomatie, tandis que d’autres ont opté pour un niveau de représentation moins élevé. Le Secrétaire général de la Ligue Arabe, l’Egyptien Ahmed Aboul Gheit, ainsi que l’Egypte, les Emirats arabes unis et l’Arabie Saoudite figurent parmi les grands absents.
La Libye est «déterminée à jouer pleinement son rôle au sein de la Ligue arabe» et «refuse que les Chartes fondatrices de la Ligue soient politisées», a affirmé la cheffe de la diplomatie libyenne.
Depuis mars 2022, deux gouvernements se disputent le pouvoir en Libye: celui de Tripoli mis en place dans le cadre d’un processus de paix parrainé par l’ONU, et un exécutif rival basé à l’Est du pays et soutenu par le camp de Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen.
Dans son intervention, Najla Al-Mangoush, a appelé les États arabes, dimanche, à soutenir les efforts de l’ONU pour la tenue d’élections dans le pays.