Une condamnation à un an de prison avec sursis a été prononcée cette semaine contre Voahangy Rajaonarimampianina, l’épouse de l’ancien Chef de l’Etat de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina.
L’ancienne Première dame a été jugée et reconnue coupable mardi de «complicité de faux témoignages» dans une affaire où elle n’était pas la principale accusée.
L’affaire opposait en fait le journaliste et ex-ministre de la Communication, Rolly Mercia, au très influent homme d’affaires, Mamy Ravatomanga et au ministère public.
Voahangy Rajaonarimampianina a été citée à comparaitre «à la veille du procès alors que la procédure prévoit deux mois minimum», explique l’avocat de Rolly Mercia.
Résidant en France, elle ne s’est donc pas présentée à l’audience et n’a pas été représentée par un avocat.
Pour le clan Rajaonarimampianina, cette condamnation est «absurde» et prend des allures politiques, puisque l’ex-président Hery Rajaonarimampianina vient de rentrer au pays et pourrait être un candidat de taille lors de l’élection présidentielle qui se tiendra en novembre prochain.
«L’objet de la plainte, la condamnation qui coïncide avec le retour du président en terre malgache, la ficelle est trop grosse ! (…) Rendez-vous compte: c’est un verdict où la personne intéressée n’avait même pas de dossier dans les mains», déplore Rivo Rakotovao, le coordonnateur national du HVM, le parti politique créé par Hery Rajaonarimampianina.