Le gouvernement népalais a lancé dimanche une demande d’aide urgente à la communauté internationale, qui a commencé à envoyer de l’aide et des équipes pour porter secours aux victimes du séisme meurtrier de la veille.
Face à la situation d’urgence humanitaire et au manque de moyens au Népal pour assister les victimes du tremblement de terre, les autorités ont finalement opté pour une demande d’aide internationale. Une demande qui n’est pas restée lettre morte puisque la communauté internationale a promptement répondu à cette réclamation.
Sur place, alors que le bilan humain s’alourdit d’heure en heure, les secours népalais s’activent toujours pour trouver des survivants du puissant séisme survenu samedi et qui a dévasté une grande partie de Katmandu.
Ce puissant séisme qui a touché la majeure partie du territoire népalais, n’a pas seulement dévasté la capitale népalaise, il a également provoqué des dégâts dans les chaînes montagneuses du pays. De multiples avalanches ont été recensées après la violente secousse de samedi. L’une d’elles a d’ailleurs enseveli le camp de base du mont Everest, la plus haute montagne du monde.
Le dernier bilan humain de cette catastrophe fait état de la mort de plus de 3200 personnes. Mais d’après des sources sécuritaires locales, cette estimation pourrait être revue à la hausse au cours des prochaines heures, notamment à cause des villages qui n’ont pas encore reçu de secours.
Le violent tremblement de terre de samedi a atteint une magnitude de 7,9 sur l’échelle et des répliques, dont une de 6,7 ont été recensées durant les heures qui ont suivi. Les spécialistes estiment que c’est le séisme le plus destructeur qu’a connu le Népal depuis 80 ans. L’étendue des dégâts et les craintes de répliques ont poussé des milliers d’habitants à passer la nuit dans le froid de la rue.