Le Coup d’envoi de la campagne pour les élections sénatoriales au Cameroun a été donné ce week-end, conformément au calendrier d’Elections Cameroon (Elecam), l’organe électoral du pays.
Dans une déclaration, Erik Essousse, directeur général d’Elecam, a indiqué qu’il espérait que les candidats respecteraient toutes les règles de la campagne électorale afin de garantir des élections libres et équitables.
Dix formations politiques en lice vont à l’assaut des grands électeurs. Parmi elles : le RDPC, présent dans toutes les régions du pays, est encore le grand favori.
Le parti au pouvoir est certain de remporter 14 des 70 sièges, dont sept dans le Sud et sept autres dans la région du Sud-ouest, où il est seul en compétition.
Le Front social démocrate (SDF), un des partis de l’opposition, qui comptabilise sept des 70 sièges en lice, est actuellement déchiré par des querelles intestines internes.
«Nous allons à ces élections pour les gagner, évidemment.
C’est la deuxième période d’un match engagé en février 2020 avec les législatives et les municipales», a assuré Christian Ndjock, superviseur des sénatoriales pour le PCRN.
La campagne s’achève le 11 mars à minuit. Le Sénat camerounais compte 100 sièges dont 70 sénateurs sont directement élus et les 30 autres sont nommés par le chef de l’État, Paul Biya.