Le Comité conjoint de supervision (CCS) du projet «Dorsale nord d’interconnexion électrique» s’est réuni lundi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, pour faire le point de l’état d’avancement des travaux et approuver, pour l’année 2023, le programme de travail ainsi que le budget.
Il s’agit de la 6e rencontre de cet organe chargé du suivi des travaux, qui a été présidée par le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso, Simon Pierre Boussim, et qui a regroupé des responsables des ministères en charge d’énergie et des finances des pays membres, ainsi que des directeurs généraux des sociétés d’électricité.
«Dorsale Nord» est un projet communautaire du système d’Echanges d’énergie électrique Ouest-africain (EEEOA) qui reliera cinq pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria et le Togo.
La ligne d’interconnexion haute tension à construire sera longue de 880km et elle aura une capacité d’environ 430MW, laquelle pourrait atteindre plus de 600 MW cinq à dix ans après sa mise en service.
Les travaux avaient été lancés en février 2022 à Niamey au Niger. Pour le ministre Pierre Boussim, le projet a enregistré du retard pour sa finalisation, quoi que des succès sont réalisés tout au long de son avancement.
«Nous avons estimé que la Dorsale Nord est déjà trop en retard, les populations attendent beaucoup», a-t-il, entre autres, déclaré, tout en assurant qu’«en dépit des difficultés, notre détermination à tout mettre en œuvre pour son aboutissement est sans faille».