Onze soldats et 112 «terroristes» ont été tués ces derniers jours, lors de plusieurs opérations de l’armée contre les groupes djihadistes au Burkina Faso qui est le théâtre d’attaques meurtrières ces dernières semaines, a annoncé jeudi l’état-major des Armées burkinabè.
«Plusieurs opérations d’envergure ont été lancées simultanément (…) dans le cadre de la reconquête du territoire national voulue par le Président de la Transition», indique un communiqué des Armées du Faso.
«Au cours de la progression de nos unités, onze de nos combattants (soldats) ont perdu la vie sur le champ d’honneur. Quatre autres y ont été blessés», détaille le même communiqué, précisant que «112 terroristes ont été neutralisés, et des armes, des véhicules, des engins explosifs détruits ou récupérés».
Selon le communiqué, ces opérations qui se poursuivent dans le Nord et l’Est du pays, particulièrement touchés par les attaques djihadistes, ont permis de reprendre «le contrôle de certaines zones», et en particulier la commune de Partiaga, à l’Est du pays, où plusieurs civils ont été tués fin février 2023 par les groupes armés djihadistes.
«Les forces ont effectivement mis pied à Partiaga et ont effectué des opérations de ratissage afin (…) de permettre une inhumation digne des civils qui ont perdu la vie suite aux exactions causées par les terroristes», souligne l’état-major.
Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition arrivé au pouvoir par un putsch il y a près de six mois, avait fait part en février 2023 de sa «détermination» à combattre les groupes armés djihadistes.
Les violences attribuées aux groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI), ont fait dans ce pays ouest-africain, plus de 10.000 morts (civils et militaires) depuis 2015, selon des ONG.