L’exercice militaire annuel « Flintlock », visant à renforcer les capacités opérationnelles des armées africaines dans la lutte anti-jihadiste, sous le commandement de l’armée américaine, a pris fin mardi 14 mars à Jacqueville, à 70km à l’ouest d’Abidjan, après deux semaines d’une formation donnée en Côte d’Ivoire et au Ghana.
«Les Etats-Unis soutiennent fermement les efforts de la Côte d’Ivoire et de toute l’Afrique» dans ce défi sécuritaire, a déclaré l’ambassadrice des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba, lors d’un discours à l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT).
Le chef de l’état-major des forces armées ivoiriennes, Lassina Doumbia a salué «la détermination et la rigueur» des 165 soldats formés lors de cette édition. «Nous avons appris beaucoup. Nous avons besoin de davantage d’entraînements de ce genre», a affirmé un responsable de la police ghanéenne, Fred Asante, à la base militaire de Daboya, dans le nord du Ghana, où d’autres exercices ont eu lieu.
Treize autres pays africains ont participé à cette édition: le Sénégal, le Maroc, la Libye, la Mauritanie, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Togo. Plusieurs pays européens, dont l’Allemagne et la France, étaient également présents à cet exercice qui a rassemblé cette année, 1.300 soldats issus de 29 pays, dont 900 militaires au Ghana et 400 en Côte d’Ivoire.