La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) a exigé mardi des «explications» du gouvernement de Djibouti, suit les mobiles d’expulsion de son vice-président et d’une de ses employés.
Le FIDH a révélé dans un communiqué, qu’un membre de son personnel a été refoulé dimanche par des policiers à l’aéroport de Djibouti, alors qu’il venait d’arriver pour une mission et «muni d’un visa valide».
Lundi, le vice-président de la FIDH, Me Alexis Deswaef, arrivé au Djibouti le samedi 11 mars pour une mission, «a été arrêté à son hôtel avant d’être conduit à l’aéroport et placé dans un avion pour la capitale de l’Éthiopie», d’après un communiqué du FIDH cosigné par la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH).
Le FIDH dénonce des expulsions «sans aucun motif ni aucune notification» ainsi que la saisie des notes, du téléphone et de la carte SIM de Me Deswaef, et exige du Gouvernement djiboutien de s’expliquer.
L’objectif de la mission de ces deux personnes était «de faire un état des lieux» de la situation des défenseurs des droits humains dans ce pays de la Corne de l’Afrique.